Pour Mgr Dubost, responsable de l’interreligieux, et Mgr Planet, en charge de l’enseignement catholique, à la Conférence des évêques de France (CEF), l’accueil de tous est un choix évangélique.

À Marseille, des projets d’échanges entre établissements s’initient pour confronter les élèves à une altérité qu’ils ne vivent plus au sein de leur école. Une journée a permis à Saint-Joseph-Viala, dans les quartiers Nord, de rencontrer Endoume, une école du sud de la ville.

Des rencontres interreligieuses trimestrielles ont lieu au lycée parisien Charles-Péguy, dans l’esprit du charisme des centres Madeleine-Daniélou. Elles sont préparées par une quarantaine de lycéens dans des cours d’approfondissement de leur religion.

Au collège Saint-Exupéry de Roubaix, les cours de culture religieuse, introduits en 2012, font le plein. 270 élèves les suivent en 6e et presqu’autant en 5e. Chacun s’ouvre à la religion de l’autre dans ce collège qui compte 40 % de musulmans, 13 % de chrétiens et autant de bouddhistes.

La session nationale Enseignement et Religions a exploré des pistes pour articuler éducation chrétienne et connaissance des identités religieuses au service de la cohésion sociale. Au diapason du pape François qui, en décembre, appelait à « harmoniser les diversités ».

Une mission animée conjointement par Formiris et le Sgec assure la promotion de l’enseignement du fait religieux dans l’ensemble des cours assurés dans les établissements catholiques.