Le père Preynat a été renvoyé de l'état clérical, par décision du tribunal ecclésiastique de Lyon rendue le 4 juillet 2019. Le religieux de 75 ans est donc ainsi condamné pour des "actes délictuels à caractère sexuel sur des mineurs" remontant parfois à plus de 30 ans. La justice canonique, qui n'est pas soumise aux délais de prescription, entend désormais examiner les demandes de réparations financières des victimes.
Les référents missionnés par le Sgec pour lutter contre toutes les formes de maltraitance, actuelles ou passées, tissent liens et protocoles en territoire. Ils ont tenu leur deuxième session de formation annuelle le 7 juin 2019.
En ce temps de Carême de l'année 2019, les évêques de France se disent "troublés et affectés" par les "abus de pouvoir, de conscience et les abus sexuels" commis par des ministres ordonnés ou des consacrés dans l'Église universelle. Ils souhaitent poursuivre l'effort de conversion, la grande opération-vérité qui s'est ouverte et l'écoute des victimes ainsi que le travail avec elles. Ils invitent chacun à être acteur de vérité et porteur d'espérance, dans cette montée vers Pâques.
À l'issue de leur assemblée qui s'est tenue du 2 au 8 novembre 2018, les évêques ont annoncé la création d’une commission indépendante contre la pédophilie.
Concernant l’Enseignement catholique, ils ont donné leur aval au lancement d’une prospective sur l’implantation de ses établissements.
Ils ont aussi nommé Philippe Delorme, directeur diocésain de Créteil, pour succéder à Pascal Balmand, dont le mandat à la tête du Secrétariat de général de l’enseignement catholique prend fin à la rentrée 2019.
Le Sgec a élaboré un programme de protection des publics fragiles qui vise à prévenir et à lutter contre toutes les formes de maltraitances étant survenues ou pouvant survenir dans les établissements scolaires. Pour aider les directions diocésaines à mettre en œuvre ce PPPF, il organise une formation le 12 novembre 2018.
Fort de 2 099 890 élèves répartis dans ses 7 600 établissements, et de son poids dans le paysage éducatif français, l’enseignement catholique est conscient de ses responsabilités. C’est le message qu’a voulu faire passer Pascal Balmand, le secrétaire général de l’enseignement catholique dans sa conférence de presse de rentrée, le jeudi 4 octobre 2018. Dans un contexte complexifié par les suppressions de postes annoncées et la mise en œuvre de la réforme du lycée, il entend plus que jamais participer au service public d’éducation, notamment auprès des publics les plus fragiles, en proposant une école différente et non parallèle.
Informer, prévenir, signaler, protéger… l’enseignement catholique se dote d’un programme qui formalise les conduites à tenir face aux diverses formes de maltraitance étant survenues ou pouvant survenir dans les établissements.
Terrorisme mais aussi drames des migrations et de la pauvreté, questions bioéthiques ou crimes pédophiles... À Lourdes, le 3 novembre 2017, le discours de Monseigneur Georges Pontier, président de la Conférence des évêques de France a placé l'Assemblée plénière des évêques sous le signe de l'attention aux souffrants et aux petits.
Il a toujours été tragique pour des enfants d’être les victimes de prêtres et dramatique pour l’Église de voir l’Évangile trahie par ceux qui devaient le servir. Parce que « cette attention envers les victimes est de notre de notre responsabilité d’évêque », selon les termes du président de la Conférence des évêques de France, cette dernière a lancé, à la mi-juillet 2016, le site Internet dédié.