Mis à jour le : 14 février 2018 / Publié le : 14 février 2018

Kit d'appropriation des programmes de l'école et du collège

Un socle commun, un horizon pour nos élèves…
En cette rentrée 2016, les nouveaux programmes du primaire et du collège viennent s’articuler au socle commun redéfini en 2015. L’occasion de réinterroger les pratiques pédagogiques et leur sens, au prisme, pour l’enseignement catholique, de la dynamique Réenchanter l’École.
A cette fin, le département éducation du Sgec met à disposition ce kit qui propose des pistes d’appropriation à travailler en classe et en équipe. Il se construit autour de cinq verbes d’action qui nous semblent structurer les apprentissages et la croissance de jeunes :
Apprendre à aimer le monde c’est être capable de le comprendre, le voir explicité, le questionner et coopérer pour s’y élever. Autant de propositions pour ouvrir des possibles pour Réenchanter l’école.
En cliquant sur les onglets colorés figurant chacune de ces actions, vous trouverez une récapitulatif abrégé de la démarche. A chaque fois, un document téléchargeable plus développé s’adresse à ceux qui souhaitent approfondir le questionnement.

KIT-programmes-socle
Voir aussi la présentation du kit d’appropriation sur sitEColes qui propose, en prime, un jeu coopératif pour Réenchanter le nous.

 

« Retrouver ce qui enchante l’école, c’est retrouver ce qui la fait vivre. Quel est le projet de société qu’on porte et qui se vit à travers cette action commune ? C’est aujourd’hui une question majeure à laquelle sont confrontées toutes nos institutions. La manière dont vous allez porter ces défis à l’intérieur de l’école peut avoir un impact en dehors de l’école. » Eléna Lassida, juin 2016

« Notre société et donc son école, souffrent d’un déficit de sens, d’un déficit de lien, d’un déficit d’espérance partagée. » Le constat dressé par Pascal Balmand, secrétaire général de l’enseignement catholique (dans Document épiscopat 2016 n°2) engage la responsabilité des pédagogues. Les nouveaux programmes, reliés au socle, deviennent des leviers au-service de la cohérence et du sens. Articuler l’acquisition de connaissances, développer des compétences et s’approprier la culture, c’est travailler à l’unité de parcours trop souvent fragmentés.
« Chaque jeune s’adresse à ses parents et éducateurs en portant en lui des questions fondamentales : qui suis je ? Suis je aimable ? Quel est le sens de ma vie ? Quelle est ma destinée ? » La question posée par le Cardinal Ricard (dans Document épiscopat 2016 n°2) nous rejoint.
L’école du socle commun se doit de tenir compte des spécificités de chaque élève pour permettre la réussite de tous. On ne peut ignorer les 100 000 élèves décrocheurs qui, chaque année, abandonnent leur cycle de formation, les 20% d’élèves qui ne maitrisent pas la lecture à l’issue de leur scolarité, entachant les promesses de l’école. Il faut donc penser comme enjeu essentiel, la construction de la résilience scolaire, corriger les inégalités. Pour cela, « les programmes mettent les acquis des élèves au coeur de la pratique : désormais le programme, ce n’est plus ce que l’enseignant doit faire avec les élèves, mais ce que les élèves doivent savoir. »
Accompagner le parcours de formation de l’élève, développer des compétences, s’évaluer, c’est apprendre à vivre, c’est vivre un changement de posture pour le professeur et pour l’élève. Devenir autonome, faire des choix en connaissance, cela instaure un nouveau pacte scolaire, conduisant du contrat à l’alliance : Comme le postule Elena Lassida, « si le contrat est fondé sur des conditions à respecter et des sanctions en cas de non respect, l’alliance apparaît plutôt comme un engagement inconditionnel qui appelle à la responsabilité » pour élever et accompagner l’élève sur le chemin de la Vie.
Télécharger ici le Document introductif dans son intégralité (pdf)

Bénédicte Dubois
Formatrice IFP Nord
Pas de Calais
Marie-Odile Plançon
Chargée de mission SGEC
et pôle école
Benoit Skouratko
Chargé de mission SGEC
et pôle collège
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