Mis à jour le : 10 janvier 2017 / Publié le : 22 juin 2016
Dispensé du retour obligatoire à la semaine de quatre jours et demi, en vigueur dans les écoles publiques depuis la rentrée 2013, l’enseignement catholique a vu sa réflexion sur le temps de l’enfant stimulée par cette réforme.
De longue date ses équipes, du 1er comme du 2nd degré, mettent à profit la liberté d’organisation dont elles disposent pour réfléchir à des rythmes scolaires plus profitables aux enfants, adapter l’amplitude journalière, bien sûr, mais aussi le calendrier annuel.
Aujourd’hui si seulement 15% des écoles du réseau ont adopté la semaine de 4 jours et demi, bien plus nombreux sont les établissements qui pratiquent avec bonheur d’autres aménagements, pensés au plus proches des besoins des élèves et en fonction de leurs contextes locaux.
Quelques unes de ces innovations, à découvrir en vidéos, ont été présentées, le 17 janvier 2014, au cours d’une journée nationale d’étude intitulée « les rythmes en question ». Sur le plan pédagogique, Marie-Odile Plançon, du Département Education du Sgec, a notamment appelé à « travailler l’articulation entre le périscolaire et les activités pédagogiques complémentaires, en réservant ces dernières à l’accompagnement des plus fragiles ». Aux équipes, à l’aide de tous ces exemples partagés et ces balises données, de trouver collectivement le tempo auquel orchestrer leur projet éducatif.
A l’école de La Sidoine à Trévoux (Ain), les semaines de quatre jours et demi, réaménagées en 2013, diminuent la fatigabilité des élèves, intensifient la concertation en équipe et donnent lieu à des coopérations extérieures.