«Une rentrée presque normale»

Grand témoin de la matinale de RCF, Philippe Delorme, secrétaire général de l'Enseignement catholique, a dressé ce 2 septembre, les enjeux de cette nouvelle rentrée masquée en insistant sur l’importance de maintenir les écoles ouvertes au maximum.

Philippe Delorme, secrétaire général de l'Enseignement catholique dans les locaux de RCF, ce jeudi 2 septembre.

En cette rentrée quasi normale et sécurisée par le port du masque, le respect des gestes barrière et des mesures prises dès le premier cas Covid détecté dans une classe -fermeture au primaire et éviction des non vaccinés dans le secondaire-, Philippe Delorme a salué l’objectif affiché de maintenir les écoles ouvertes au maximum, sans demi-jauge. Il s’est aussi déclaré solidaire de l’incitation à la vaccination ministérielle :“Ni médecin, ni spécialiste; je fais confiance (...) donc j’incite toutes les personnes à se faire vacciner, tout en respectant leur liberté.

 

Dans un climat ambiant qui reste anxiogène, il a pointé l’importance de réassurer des jeunes qui ont besoin qu’on leur transmette du positif et qu’on leur fasse confiance. Il a d’ailleurs salué le travail formidable effectué par les équipes depuis deux ans et assuré les enseignants de la reconnaissance et du soutien de l’institution.

 

« Nous accueillons une personne avec son histoire, avec ces qualités, avec ses faiblesses, avec ses joies, avec ses peines et nous visons une éducation intégrale de la personne. C'est toute la personne qu'on essaie d’aider à se construire pour devenir un homme, une femme libre, capable de faire de vrais choix et de trouver son propre chemin d'excellence »

 

Sur le double mot d’ordre de « relever le niveau général de l’éducation » tout en assurant « l’égalité des chances », Philippe Delorme a estimé que l’accompagnement personnalisé qu’impliquait ce double objectif constituait justement un savoir faire bien spécifique à l’Enseignement catholique : « Nous accueillons une personne avec son histoire, avec ces qualités, avec ses faiblesses, avec ses joies, avec ses peines et nous visons une éducation intégrale de la personne. C'est toute la personne qu'on essaie d’aider à se construire pour devenir un homme, une femme libre, capable de faire de vrais choix et de trouver son propre chemin d'excellence »

Une expertise dont Philippe Delorme a rappelé que l’Enseignement catholique souhaite mettre au service des plus fragiles, notamment en s’associant aux expérimentations en cours menées dans le cadre de la nouvelle éducation prioritaire. Une volonté constante de l’institution néanmoins freinée par la question de la restauration : « Pour un repas dont le prix revient à 10 euros en Ile-de-France, une famille de l’enseignement public n’en paye que 2... alors que celle dont l’enfant est scolarisé dans l’enseignement catholique ne reçoit aucune aide des collectivités locales, ce qui reste un frein considérable à la mixité de notre population scolaire. »

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