Philippe Delorme invité au Congrès des maires

 

Le 22 novembre dernier,
Philippe Delorme a été invité
à s’exprimer devant les maires de France
lors d’une table ronde du Congrès des maires :
« L’école se transforme, mais pas sans les maires. »
Une première et l'occasion
d'engager un travail sur
une méthodologie de dialogue commune.

Invité à s'exprimer lors d'une table ronde dédiée à la thématique scolaire, le 22 novembre dernier, Philippe Delorme, secrétaire général de l'Enseignement catholique, a été interpellé au sujet du protocole sur les mixités, signé le 17 mai dernier, avec le ministre de l’Éducation nationale. En effet, suite à cette signature, les différents représentants nationaux d’élus locaux - rencontrés ces dernières semaines - ont regretté ne pas avoir été associés à la discussion du protocole signé avec l’État. C’est donc sans surprise que ce regret a été exprimé par Frédéric Leturque, maire d’Arras et président de la commission « éducation » de l’Association des maires de France (AMF). C’est aussi un regret de Philippe Delorme, qui appelle à prendre maintenant le temps du dialogue qui a manqué.

En effet, alors que 20% des élèves de notre pays sont scolarisés dans un établissements privé associé à l’État par contrat, il est évident que rien ne serait possible sans le soutien et l’engagement des collectivités, qui accueillent ces établissements et financent, conformément à ce que la loi prévoit, leur fonctionnement via le forfait. La mise en œuvre du protocole ne pourra pas être possible sans elles.

L’échange du 22 novembre, scénarisé autour de questions posées à un maire « en colère », montre combien il peut exister d’incompréhensions chez certains élus, tous bords politiques confondus. La question des mesures sociales crispe ces derniers, qui ont l’impression de « payer toujours plus pour les élèves du privé » à la suite de la loi Blanquer rendant obligatoire le versement du forfait pour les élèves de maternelle.

Philippe Delorme a rappelé l’importance d’un dialogue ouvert et respectueux des réalités de chacun, au service des jeunes accueillis dans les deux écoles. Les discussions vont se poursuivre avec la commission « éducation » de l’AMF autour de toutes ces questions.

Partagez cet article

>