L’hospitalité en images

Vendredi 2 février au cinéma les 7 Parnassiens à Paris, s’est tenue la première cérémonie de remise de Prix Philoxenia, en présence de 250 personnes : de jeunes candidats et leurs enseignants, des partenaires, des journalistes, et des professionnels de l‘audiovisuel étaient réunis. Cette cérémonie a récompensé sept courts-métrages classés en trois catégories, collège, lycée, enseignement supérieur.

Les élèves de l'option cinéma du lycée Saint-Joseph-La Salle de Pruillé-le-Chétif (72) de sont notamment montés sur le podium!

Retourne dans ton pays. C’est le titre brutalement inhospitalier du court métrage de neuf élèves de 1ere STD2A Sciences et Technologies Design et Arts Appliqués, du lycée Saint-Joseph-La Salle de Pruillé-le-Chétif (72). Il est pourtant l’un des sept lauréats du prix Philoxénia. Cette initiative du Jour du Seigneur, en partenariat avec l’enseignement catholique, a donné lieu à une centaine de productions et a fait vibrer, le 2 février dernier, le cinéma parisien des Sept Parnassiens de « l’amour de l’étranger ».

Les jeunes de l’option cinéma de Saint-Jo y ont présenté, dans un format documentaire, leurs interviews de jeunes migrants isolés accueillis dans leur établissement.

« Lorsque nous leur avons présenté le challenge et son sujet, les élèves ont débattu de l’accueil et du rejet, convoquant le film Les Survivants, très interpellant, qu’ils avaient visionné et analysé avec nous, en présence de Guillaume Renusson. D’où l’idée d’aller à la rencontre de ces jeunes étrangers, si proches d’eux mais dont ils ne connaissaient pourtant rien », expliquent Nathalie Lemouland et Xavier Fautrad qui encadrent l’option dispensée trois heures par semaine.

Pour Enzo, Lilou, Line, Juline, Capucine, Juliette, Thaïs, Typhaine et Inès, leur mois et demi de tournage-montage intensif fut aussi une aventure de fraternité : « Il a d’abord fallu se découvrir, s’apprivoiser. Nous avons été très touchés par leur envie de nous parler, par la solidarité qui existe entre eux, par leur reconnaissance infinie pour « tata Gautier », leur enseignante, mais aussi par la difficulté de leur vie. Et, nous espérons, par ce film, faire évoluer les mentalités de certains… »

 

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