Mis à jour le : 2 mai 2025 / Publié le : 28 avril 2025

Campagne « Stop Violences »

Le Secrétariat général de l’Enseignement catholique vient d'éditer une nouvelle campagne de communication « Stop violences » permettant de continuer à sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative sur les conduites à tenir afin que chacun puisse se sentir concerné ou être entendu.

 

Un abstract du 3PF

à destination des enseignants et personnels des établissements, permettant d’avoir rapidement les informations nécessaires pour repérer, agir et signaler les maltraitances.

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Deux affiches à destination des enseignants et salariés

à apposer dans les salles des personnels afin de rappeler les conduites à tenir et le programme 3PF. Ainsi qu’un tract recto/verso reprenant les visuels de ces deux affiches à diffuser largement.

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Une affiche élève « Violences à l’école, à qui en parler ? »

destinée à inciter les écoliers, les collégiens et les lycéens à oser parler en se rapprochant d’un adulte de leur choix de l’établissement ou en appelant l’un des numéros : 119 et 3018 (pour le harcèlement). Ces affiches sont à disposer dans les lieux de passage des élèves. 

Stop violences élèves affiche à destination des écoles
Stop violences élèves affiche à destination des collèges
Stop violences élèves affiche à destination des lycée

Vous pourrez commander prochainement les outils de la campagne Stop violences sur notre Boutique.

PROGRAMME DE PROTECTION DES PUBLICS FRAGILES

Depuis 2018, un réseau de 122 référents diocésains accompagne le déploiement du programme 3PF dans les établissements scolaires en s’appuyant sur la méthodologie du plan Boussole. Le Sgec organise pour eux chaque année une session de trois journées de formation et de mutualisation des pratiques. La prévention des violences est aussi incluse dans la formation initiale des enseignants en Isfec et dans celle des chefs d’établissement. Le réseau 3PF travaille conjointement avec celui des référents EARS.

Pour garder le cap

La Journée interdiocésaine de Dijon, Sens-Auxerre sur la bientraitance éducative du 26 mars dernier a permis aux établissements bourguignons d'échanger sur la mise en œuvre du plan Boussole. À Joigny (89), le groupe scolaire Saint-Jacques s’est emparé de cet outil d’autodiagnostic pour évaluer le climat scolaire et relationnel de son établissement. Un processus en plusieurs étapes : réunir l’ensemble de la communauté éducative (du personnel de cantine à l’enseignant), recueillir leur perception sur le sujet puis défi nir des indicateurs à suivre dans le temps pour maintenir les bonnes habitudes et changer ce qui doit l’être. Attention : certaines questions sur l’implication des parents dans l’école ou sur l’aménagement des toilettes sont très précises, ce qui peut, tout comme le principe d’évaluation, susciter quelques réticences initiales. « Les notes ne sont que des prétextes à la discussion, prévient Christophe Armanet, du département Éducation du Sgec. Une occasion de mettre sur la table ce dont d’habitude on ne discute pas. » Émilien Klufts, le chef d’établissement, confirme : « En plus d’aider l’équipe à se saisir collectivement de la question, le questionnaire Boussole, travaillé en journée pédagogique, a suscité une candidature spontanée à la mission de référente EARS ! »

« Brisons le silence »

Mieux recueillir la parole des élèves et prévenir toute forme de violence. C’est l’objectif du plan « Brisons le silence, agissons ensemble », présenté mi-mars dernier par Élisabeth Borne, suite à l’affaire Bétharram. Ce plan est fondé sur trois piliers. Comme dans le public, les établissements catholiques devront systématiquement faire remonter au niveau académique tout fait sensible via l’application Faits Établissement. Un réflexe déjà répandu dans le réseau. Les cas graves devront être transmis au ministère.

Ensuite, une nouvelle procédure du recueil de la parole des jeunes sera mise en place pour la rentrée 2025.Des questionnaires anonymes en ligne seront proposés aux élèves après les voyages scolaires comportant au moins une nuitée ainsi qu’aux internes, à chaque trimestre. À « la moindre alerte », des entretiens avec des professionnels sociaux, de santé, et des psychologues seront organisés. Ces deux nouvelles mesures s’assortiront du renforcement des contrôles dans les établissements privés sous contrat, troisième pilier de ce plan ministériel. Visant le contrôle de 40 % des établissements privés sous contrat dans les deux prochaines années, la ministre de l’Éducation nationale a annoncé une hausse des effectifs d’inspecteurs dédiés, qui seront portés de 140 à 200. Les contrôles se feront pour moitié sur place alors qu’ils se faisaient jusqu’à présent à trois quarts sur pièce.

NUMÉROS D’ALERTE
119 : ligne d’écoute dédiée à l’enfance maltraitée.
30 18 : numéro académique pour alerter sur toute forme de violences en milieu scolaire (harcèlement et violences numériques).
08 06 23 10 63 : Service téléphonique d'orientation et de prévention dédié aux personnes atteintes du trouble pédophilique des CRIAVS (Centres de ressources pour les intervenants auprès d’auteurs de violence sexuelle).

POUR LES VICTIMES EN MILIEU ECCLÉSIAL
Cellules d’écoute dans chaque évêché.
116 006 : numéro national d’aide aux victimes (géré hors Église par France Victimes).
Les instances de réparation de la CEF et de la Corref qui ont accompagné 2 500 personnes depuis 2021 :
Inirr : secretariat@inirr.fr
CRR (Commission de reconnaissance et réparation) : 09 73 88 25 71

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