A Saint-Brieuc, l’union des écoles fait la force du Réenchantement

Tous les midis de la Semaine du Réenchantement, sept écoles élémentaires briochines proposent ateliers et scènes ouvertes au public d’une galerie marchande. Une façon de montrer la cohésion des établissements de l’enseignement catholique.

Coline Léger

 

Des enfants de petite section qui font un exercice de motricité. Des écoliers qui proposent des devinettes, des jeux mathématiques ou des séances de yoga au public. Une classe qui chante, une autre qui danse. C’est à tout cela que les passants de la galerie marchande Des Champs, à Saint-Brieuc, ont pu assister pendant la Semaine du Réenchantement.

Du 4 au 8 février 2019, sept écoles élémentaires briochines se sont relayées, tous les midis, de 12h à 13h45 : Sainte Bernadette, Saint Joseph, Sainte Marie, Sainte Thérèse, Saint Brieuc, Saint Michel, et La Providence. Il s’est déjà tenu 14 scènes ouvertes en deux jours ! « Ce midi, par exemple, une classe de grande section a peint une fresque dans la galerie marchande avec des adultes, tandis que des élèves ont lu une histoire à voix haute », témoigne Sophie Crézé, chef d’établissement de l’école Saint Michel.

Pendant ce temps, des parents d’élèves servent des gâteaux et du café. Les scènes ouvertes qui se succèdent sont présentées à chaque fois par une école différente. « Cette organisation incite les parents, venus voir leurs enfants, à rester pour assister aux ateliers des autres établissements », souligne l’enseignante.

Pique-nique

L’initiative est née à la demande de Françoise Gautier, directrice de l’enseignement catholique des Côtes d’Armor. « Elle nous a demandé de nous rapprocher pour montrer la cohésion des établissements de l’enseignement catholique, tout en conservant nos identités propres », explique Sophie Crézé. Pour leur première démarche commune, les écoles ont choisi la Semaine du Réenchantement. « La responsabilité en partage, nous sommes en plein dedans !, lance l’enseignante. Nous voulons faire savoir ce que nos écoles catholiques vivent. »

Pour monter le projet, les établissements ont réussi à obtenir une cellule non occupée de la galerie marchande. Les équipes craignaient, qu’une fois leur passage terminé, les élèves ne perturbent ceux des autres, en mangeant leur pique-nique. Ce n’est pas le cas. « Ils sont très contents de s’exprimer en public. Et ils découvrent aussi avec plaisir ce que font les autres. Il se vit quelque chose d’intense ! », se réjouit Sophie Crézé. Pour clôturer la semaine, les responsables des affaires scolaires, l’association des parents d’élèves, les personnels des écoles, la DDEC, vont se retrouver vendredi soir, autour d’un pot pour partager leur ressenti.

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