Mis à jour le : 12 février 2021 / Publié le : 13 janvier 2021

Chantier 4

Pertinence et conditions d’une structuration des établissements en réseaux

Qu’on la considère sous l’angle d’une « offre » éducative plus complète, et notamment celle de la continuité éducative, ou sous l’angle du « maillage », ou qu’on la considère encore sous l’angle du « pacte éducatif », qui souligne les besoins de coopération et d’interdépendance positives qui caractérisent l’éducation dans le monde contemporain, la structuration de nos établissements en réseau semble s’imposer.
Dans la variété des formes possibles, il est nécessaire de penser une organisation solidaire qui relie plus fortement les établissements entre eux, qui permette de gagner en cohérence et en mutualité.

  • Comment renouveler l’offre scolaire et éducative en concevant des ponts entre les établissements plutôt que des frontières ?
  • Quelle place pour le « projet partagé » dans la diversité des projets et des réalités d’établissements ?
  • Comment veiller à ce que des écarts entre établissements ne se creusent pas, et même se comblent ?
  • Quel rapport entre réseau et maillage ? Entre réseau et différenciation des établissements ?
  • Quelles sont les formes possibles de « communautés » d’établissements : travail collaboratif et connaissance mutuelle, direction partagée, fusion absorption, mise en réseau, délocalisation sur le terrain d’autrui, mutualisation de moyens... ?
  • Quels territoires pertinents pour un réseau (du bassin de vie à la région...) ?
  • Quelles cohérences possibles dans la diversité des tutelles ?
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Vidéos Grands témoins

Vidéos Echos des territoires

« La question du handicap est une question d'engagement commun »

CHARLES GARDOU

Anthropologue spécialiste de la société inclusive. Il est également professeur à l'Université Lumière Lyon 2 et Directeur de la collection Connaissances de la diversité. (ed. érès).

À partir de son regard d’anthropologue, Charles Gardou nous explique l’urgence d’avoir une école réellement inclusive. Une école qui ne soit ni dogmatique, ni égalitariste, mais permette de prendre en compte la diversité des situations et d’adapter ses propositions aux besoins de chaque élève.

La loi française de février 2005 et la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant inscrivent dans le marbre le droit à l’éducation pour tous. Pour le rendre effectif, l’école a besoin de moyens, en accompagnement humain comme en formation des acteurs. Il faut aussi que l’ensemble de la société apprenne à changer de regard sur les fragilités.

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« Fusions d’Ogec »

MARC HÉRITIER

Directeur diocésain de Haute-Savoie.

En Haute-Savoie, la solidarité s’exerce dans le périmètre de bassin d’établissements et en direction de lycées industriels fragilisés mais essentiels dans le paysage de l’Enseignement catholique local.

La fusion d’Ogec permet leur adossement à des ensembles scolaires plus vastes et donne une dimension solidaire à ces démarches de mutualisation imposées par le réalisme économique.

« Le levier du changement, c’est de lui donner du sens »

YVES ALPE

Sociologue de l'Education

Spécialiste des inégalités territoriales, ce sociologue de l’éducation a participé à la création de l’observatoire des écoles rurales, dont l’isolement se trouve aujourd’hui atténué par le numérique et l’ouverture socio-culturelle de leurs territoires.

Au-delà des clichés, il dresse ici l’évolution de leurs fragilités, notamment en termes d’effectifs, mais aussi de leurs forces : innovation pédagogique, performances scolaires, relations de proximité avec leur environnement… Des atouts que menacent une tendance au désengagement financier des collectivités locales ou la déstructuration du tissu social de proximité.

Dans ce paysage en profonde mutation, si les écoles tirent encore leur épingle du jeu, les collèges, en particulier les plus petits, souffrent. L’enjeu, pour les milieux ruraux, est de faire de tous ces établissements des acteurs du développement local qui dynamisent la vie de leur territoire et leur permettent de se rêver dans le monde demain.

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« Les directions multi-écoles »

SYLVIE SEILLIER

Directrice diocésaine de la Somme

Ce modèle, expérimenté depuis 2019 par la direction diocésaine de la Somme pour répondre à un objectif de rationalisation économique, a des retombées positives en termes de pilotage d'établissement et de dynamiques éducatives.

Sylvie Seillier, la directrice diocésaine explique comment cette démarche peut être un premier pas vers des mutualisations plus importantes encore… ou pas, selon les cas de figure.

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