Mis à jour le : 1 septembre 2016 / Publié le : 6 octobre 2011

Une rentrée, quatre défis pour l’enseignement catholique- Conférence de presse- 6 octobre 2011

Il n’est plus possible de gérer l’école au fil de l’eau et des contraintes budgétaires. Il faut reprendre à nouveau, à l’occasion du débat électoral qui s’annonce, la réflexion et le débat sur le système éducatif. » Lors de sa conférence de presse de rentrée le 4 octobre dernier, Éric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique, a identifié quatre défis d’avenir.

Défi des demandes d’inscription : la rentrée 2011 est « historique » avec une progression de 12 000 élèves dans l’enseignement catholique, enseignement agricole inclus. Ce record,  jamais égalé depuis 1991 , porte les effectifs à 2 032 000 élèves. Malgré le travail courageux de redéploiement entrepris par les équipes, « 30 000 à 40 000 demandes d’inscription » ne peuvent toujours pas être prises en compte.

Défi des restrictions des moyens budgétaires : l’enseignement catholique a une approche responsable de la question du déficit budgétaire , sans faire l’objet d’un traitement 5 500 emplois au cours des cinq dernières années, soit 4,5 % de son stock d’emplois. Mais les très hauts niveaux de prélèvements qui se dessinent à l’horizon 2012 (- 1 350 emplois) ne sont pas absorbables via le seul redéploiement inter- et intra-académique.

Défi du financement : le coût global des établissements privés sous contrat pour la collectivité nationale, en intégrant l’ensemble des dépenses et des ressources, est nettement plus faible que celui des établissements publics : 1300 € de moins par élève et par an dans le 1er degré et 750 € dans le 2d degré. Pourtant ils sont confrontés à des niveaux de forfaits très inégaux et insuffisants entrainant des retards dans les travaux d’entretien et de rénovation.

Défi de la réforme du système éducatif
 : Nous cherchons à être des moteurs mais en aucun cas nous ne nous positionnons en donneurs de leçons. Si ce que nous expérimentons peut être utile à d’autres, tant mieux , explique Éric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique,  qui annonce la publication en décembre d’un manifeste pour l’éducation.

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