Mis à jour le : 1 février 2019 / Publié le : 31 janvier 2019

Une journée d’échanges pour les profs de FLE

Le 30 janvier dernier, des enseignantes de FLE (français langue étrangère) et de FLS (français langue seconde) de différents diocèses se sont retrouvées à Paris pour un temps de partage d’expériences. Une première !

Sylvie Horguelin

Travaux en petits groupes sur des fiches pédagogiques

À l’initiative de Louis-Marie Piron, responsable du département international au Sgec, les professeurs de FLE de l’enseignement catholique étaient invités à se retrouver à Paris, le 30 janvier dernier. Animée par deux formatrices expérimentées de l’Institut français du Caire, Marlène Nabil et Jeannette Ishak, cette rencontre a permis d’échanger sur les publics d’élèves différents concernés, les difficultés rencontrées, les méthodes et manuels utilisés…

Ce fut aussi l’occasion d’identifier les différents acteurs en charge de cet enseignement. Quelques exemples. Sylvie Heusse accompagne depuis la rentrée les professeurs de l’interdiocèse de Besançon qui accueillent un ou plusieurs enfants allophones dans leur classe (une cinquantaine d’élèves en tout, dont six enfants en maternelle à Saint-Joseph de Belfort).

Alice de Rambuteau, de la direction diocésaine de Paris a expliqué, quant à elle, que seuls quelques établissements donnent des cours de FLE et de conversation dans la capitale, une situation que la direction de l’Enseignement catholique de Paris souhaiterait voir évoluer.

Stéphanie Leguay a présenté ensuite le nouveau dispositif allophone mobile mis en place pour les élèves étrangers qui arrivent dans le diocèse de Chartres. Il se résume à cette enseignante de FLS qui suit une vingtaine d’enfants dans six écoles, à raison d’1h30 hebdomadaire par écolier.

Les participants à la journée FLE, le 30 janvier dernier, au Sgec à Paris. Au premier rang, les deux animatrices égyptiennes: Jeannette Ishak et Marlène Nabil. SH

Certaines enseignantes n’interviennent, elles, que dans un établissement. C’est le cas de Yamina Zerrouni, professeur de FLE au groupe scolaire Notre-Dame-des-Collines à Rive-de-Gier, près de Saint-Etienne. Son UPE2A (Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants) scolarise cette année 40 MNA (mineurs non accompagnés) : 15 au collège et 25 dans le lycée professionnel tourné vers les Métiers du bâtiment. Avec une originalité : l’enseignement public et l’enseignement catholique se partagent les MNA, selon deux secteurs géographiques.

À l’ensemble scolaire Massillon de Clermont-Ferrand (1/3 d’élèves allophones par classe), ce sont les enfants des cadres étrangers de Michelin (hongrois, polonais, chinois, américains…) qui sont scolarisés. Brigitte Laurent, professeur de FLE, et Charlotte Dupont, enseignante spécialisée, travaillent avec eux par le jeu et le chant avant d’entrer dans l’écrit...

Venues « apprendre » et « partager », les participantes sont reparties avec l’envie de se revoir pour constituer à terme un réseau d’échanges de pratiques.

Partagez cet article

>