Mis à jour le : 30 avril 2024 / Publié le : 20 juin 2019
Pascal Balmand, face aux chrétiens
Baccalauréat, gilets jaunes, réforme du lycée, théorie du genre ou encore service national universel... Face aux chrétiens, forum politique des médias chrétiens a invité, le 20 juin dernier, le secrétaire général de l’Enseignement catholique à mettre en perspective l'actualité.
Ce rendez-vous, créé voilà 10 ans par le quotidien La Croix, est animé en partenariat avec la télévision KTO, les radios Radio Notre-Dame et RCF.
Pascal Balmand a appuyé son intervention sur ses six années passées à la tête de l'Enseignement catholique qu'il quitte cet été au terme d'un mandat marqué par la volonté de "Réenchanter l'Ecole".
Invité de l'émission Face aux chrétiens, forum politique des médias chrétiens, le 20 juin 2019, Pascal Balmand a balayé de son regard d'éducateur l'ensemble de l'actualité.
Cette émission, créée voilà 10 ans par La Croix est animée par Bernard Gorce, chef-adjoint du service France du quotidien et filmé par la télévision KTO. Il est entouré de journalistes des rédactions partenaires, à savoir Denis Peiron pour La Croix, Louis Daufresne pour Radio Notre-Dame et Romain Mazenod pour RCF.
Depuis ses propres souvenirs du baccalauréat jusqu'à son appréciation de la crise des gilets jaunes, Pascal Balmand, secrétaire général de l'Enseignement catholique balaie son regard d'éducateur sur l'ensemble de l'actualité. Un tour d'horizon qui s'appuie sur six années passées à la tête de l'Enseignement catholique qu'il quitte cet été au terme d'un mandat marqué par la volonté de "Réenchanter l'Ecole".
Alors que la loi Pour une Ecole de la confiance termine son feuilleton législatif, Pascal Balmand s'exprime sur l'abaissement de la scolarité obligatoire : il a rappelé que les 50 millions de financement supplémentaires qu'il amène au privé sous contrat ne sont pas un cadeau mais la conséquence de la Loi Debré qui reconnaît sa participation au service public de l'Etat.
Il évoque aussi la possibilité d'imaginer d'autres clefs de répartition des moyens entre enseignement public et enseignement catholique que le 80/ 20, afin de mieux répondre aux besoins scolaires et aux efforts faits en matière de mixité sociale.
Il a plusieurs fois déploré l'image élitiste qui collait à l'Enseignement catholique, rappelant sa diversité et notamment ses filières professionnelles.
Réagissant à l'engagement présidentiel de limiter les classes à 24 élèves, de la maternelle au CM1, qui concerne l'Enseignement catholique au même titre que le public, Pascal Balmand pointe de "possibles contradictions avec les orientations budgétaires de 2018 et 2019 qui se sont traduites par des diminutions de postes.
Interrogé sur un récent document du Vatican invitant au dialogue et à la réflexion sur les questions du genre, Pascal Balmand salue ce travail qui évite les approches binaires et nourrira le travail mené en matière d'Education affective relationnelle et sexuelle.
Pascal Balmand est aussi revenu sur la réforme du lycée, dont il espère qu'elle continuera à améliorer l'articulation entre cursus scolaire et études supérieures comme y contribue le nouveau système ParcourSup.
Sur le nouveau service national universel, plutôt intéressant, il estime qu'il ne respecte pas suffisamment la liberté religieuse et donc le principe de laïcité.
Il explique aussi la démarche prospective propre à l'enseignement catholique dont le maillage n'est gravé dans aucune loi et qui s'enracine dans chaque communauté éducative.
Enregistrée dans les conditions du direct le matin du jeudi 20 juin, dans les studios de KTO à Malakoff,
puis diffusée le soir même sur les sites partenaires.