Mis à jour le : 21 février 2019 / Publié le : 14 février 2019

Le Sgec se réenchante aussi!

Les collaborateurs du 277 rue Saint-Jacques à Paris ont pu vivre les thématiques de la semaine du réenchantement.

Léo Bensimon

Mardi 5 février matin, le Secrétariat général de l’Enseignement catholique (SGEC) et l’AFADEC, (formation à distance), sont réunis pour vivre une expérience de responsabilité en partage. Dans le cadre de la semaine du réenchantement, six organisateurs ont préparé en moins d’un mois des ateliers sur trois des dix verbes de l’affiche sur « la responsabilité en partage ». Quand tout est prêt et après avoir discuté autour d’un café, les participants pénètrent en salle Saint-Thomas-d’Aquin où Laurent Tricnaux les accueille. Après une présentation sibylline de l’évènement, trois équipes (rouge, bleue et jaune) d’une dizaine de personnes sont formées et se répartissent chacune dans un des ateliers où elles se succéderont tour à tour.

Risquer

L’équipe rouge débute son cheminement avec l’animation prise en charge par Laurent. Il s’agit d’effectuer, les yeux bandés et à l’aide d’un guide, un parcours sous les bandes sons de l’Agence tous risques et de Mission Impossible. L’épreuve commence par un tapis à bulles piégé de bouteilles, pour finir avec la recherche d’un badge enfoui dans un seau d’eau et d’huile. Elle est aussi rythmée à chaque nouvelle étape par des obstacles et concepts inhérents au risque, tels que l’exploration, le tâtonnement, l’imprévu et le différent. En attendant leur tour, le reste de l’équipe, qui ignore ce qui lui est réservé, se confie des histoires. Volontairement ou non, ce moment d’échanges est l’occasion d’expérimenter un autre verbe de l’affiche : faire confiance.

Reconnaître, écouter une parole

De retour en salle Saint-Thomas-d’Aquin, Cécile Christensen, qui reçoit l’équipe pour le deuxième atelier, diffuse une vidéo où deux autres organisateurs, Sylvie Da Costa et Patrick Wiklacz, donnent une définition absconse de la ségrégation. Le principe de l’atelier consiste à s’interroger sur la phrase extraite de l’affiche : «reconnaître, écouter, une parole : être responsable, c’est sortir de la culture des non-dits et permettre que chacun, adulte, élève, puisse avoir une parole écoutée et reconnue ». Au menu : des échanges sur le vocabulaire et expressions pour sortir de l’entre-soi et des recherches de solutions pour améliorer l’intégration des nouveaux venus au SGEC, être plus lisible. A l’excitation de l’atelier précédent se substitue un silence de réflexion. Après quelques hésitations, les propositions fusent. Il faudrait un dictionnaire des termes techniques utilisés par l’Enseignement catholique. Dans le même esprit, il est avancé l’idée d’un « anti-glossaire » pour éviter les mots inutilement incompréhensibles, ou langue de bois. Enfin, est évoquée aussi la possibilité de créer un « rapport d’étonnement » qui compilerait ce que les nouveaux arrivants du SGEC ne comprendraient pas.

Prendre soin

Ce sont Nina Sadaoui et Noémie Fossey qui s’occupent de cette dernière animation. Pour cet atelier, chaque participant a préalablement dû remettre aux organisateurs trois objets censés les représenter. L’équipe est séparée en deux autour d’une table, ce qui instaure une joyeuse rivalité. On fournit à l’un des groupes nouvellement formé les effets personnels de l’autre moitié. Le but est de correctement les attribuer. Les boutades et les rires n’empêchent pas les deux parties de relier correctement tous les objets à leur propriétaire. A la fin du jeu, les explications des choix de chacun sont écoutées avec attention dans une atmosphère d’intimité.
La matinée a permis à tous de vivre à travers la fraternité un moment de véritable responsabilité et précieux partage.

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