Publié le : 8 septembre 2025

Limoges – L’inclusion, au cœur de la journée des communautés éducatives

En mars dernier, l’interdiocèse Limoges-Tulle a célébré les vingt ans de la loi Handicap en revenant sur les principes de l’éducation intégrale, lors d’une journée rassemblant plus de deux-cent membres de la communauté éducative.

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Dans le sillage de son projet interdiocésain 2021-2027, « Une école pour se construire », et pour célébrer les vingt ans de la loi Handicap, la DIEC Limoges-Tulle a organisé une journée sur l’éducation intégrale, le 26 mars dernier, avec l’inclusion au centre de ses préoccupations. « L’interdiocèse du Limousin présente la particularité de scolariser un fort taux d’élèves à besoins éducatifs particuliers, proche de 5 % », souligne Isabelle Vallois, chargée de mission à la DIEC du Limousin, dont le territoire compte 9300 élèves et 600 enseignants et 18 dispositifs spécialisés. Plus de 200 personnes ont participé à cette journée, pour laquelle Emmanuel Jolivet, directeur interdiocésain, a prononcé un texte illustrant le parcours d’un élève « différent » remerciant l’ensemble des personnels et partenaires contribuant à son accompagnement.

Les émotions à travers l’art

Une conférence sur l’éducation intégrale a en outre été animée par Jérôme Brunet, directeur de Sens et Liens. « Cette intervention a permis de revenir sur la conception de l’éducation et de l’enseignement, selon l’anthropologie chrétienne, pour laquelle chaque élève est porteur d’une dignité inaliénable et d’un potentiel unique », précise Emmanuel Jolivet. Dans la foulée, un tiers des participants ont pu approfondir ce thème en suivant une formation, dispensée par Jérôme Brunet par le biais de Formiris. Les autres ont bénéficié de l’intervention de Franck Ciup, pianiste, et Sophie Parel, comédienne, pour explorer les émotions à travers l’art. Des éditeurs, tels que Magnard, Bayard et Milan Presse, ont présenté des ouvrages dédiés à ces thématiques. Des jeunes en lycée hôtelier ont apporté leur contribution à la logistique, tandis que les élèves d’Edmond Michelet de Brive ont relayé l’événement à travers la radio scolaire Askip. « Dans le contexte de l’affaire Bétharram, cette journée a permis de mettre en lumière tout ce qui se fait aujourd’hui dans nos établissements pour la protection des publics fragiles. Mais au-delà, elle a offert un temps de ressourcement, de communion et de partage à notre communauté éducative », se réjouit Emmanuel Jolivet. « Ce temps d’échanges a en outre créé du lien et reboosté nos équipes en leur montrant qu’elles ne sont pas seules à porter la difficile mission de l’inclusion », complète Isabelle Vallois.

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