Publié le : 3 février 2017

Ouverture d’APB: des conseils pour se lancer

Depuis vendredi les élèves peuvent s'inscrire sur le site APB et formuler des voeux pour leur orientation dans l'enseignement supérieur. Jean-Marc Petit, qui s'occupe de l'orientation auprès du Secrétariat général de l'enseignement catholique donne quelques conseils aux familles. Le système paraît compliqué et génère pas mal d'anxiété, mais a globalement simplifié les démarches auprès des établissements de l'enseignement supérieur relativise Jean-Marc Petit.
L'enseignement catholique met aussi à la disposition des familles un Mooc dédié pour les guider dans ces étapes.

« Un jeune peut faire jusqu’à 24 vœux sur APB. Ce qui est important, c’est avant d’aller voir APB c’est d’avoir déjà réfléchi sur ce qui peut nous intéresser et le type de formation qui peut nous convenir. Ensuite, on va essayer de trouver parmi le type de formation qui nous convient, ce qui existe sur APB.

Entre le 20 janvier et le 20 mars, il ne faut pas hésiter entre à mettre le maximum de choses qui semble possible car après le 20 mars on ne peut plus ajouter des formations nouvelles dans APB. Du 20 mars au 20 mai, le jeune peut changer l’ordre de ses vœux et ce qui va compter dans la mécanique APB, c’est de faire se rencontrer le meilleur vœu pour lequel l’élève a été classé par la structure d’accueil et si le jeune est retenu on lui proposera la formation la plus élevée dans ces vœux. Parfois on dit qu’il faut mettre un vœu de rêve, un vœu réaliste et un vœu de sécurité. »

« Cette année, il y a beaucoup moins de gens qui se sont retrouvés sans proposition que l’année précédente. Que les gens n’aient pas toujours eu ce qu’il souhaitait, c’est vrai mais c’est toute la problématique des filières dites sélectives, c’est-à-dire que l’on émet des vœux et les structures les répartissent en fonction des places dont ils disposent. Globalement, le système a permis que personne ne soit sans aucune proposition. En revanche, qui est vrai, c’est qu’APB génère beaucoup d’anxiété dans les familles parce que ça paraît assez compliqué. En réalité, c’est souvent plus simple qu’on ne le pense et surtout ça évite, ce que l’on faisait antérieurement ; que l’on écrive à pleins d’établissements, envoyer pleins de pièces par papier, faire la queue dans les files d’inscriptions des universités, APB a permis quand même de réduire ces problématiques. APB n’est pas un système parfait non plus mais c’est pour ça qu’il est très important de mettre en œuvre un système de formation et d’accompagnement. »

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