Mis à jour le : 24 mai 2019 / Publié le : 24 mai 2019

Anticiper les nouveaux bacs pro

L’Unetp, union de l’enseignement technique privé a organisé une journée de mutualisation et d’échanges pour préparer la réforme de la voie professionnelle.

Aurélie Sobocinski

 

Il a notamment été question de la nouvelle articulation à penser entre disciplines générales et professionnelles... AS

Donner une vision précise de la réforme de la voie professionnelle et rentrer dans les détails de ses enjeux, à travers des retours d’expérience et des projets déjà concrétisés (co-intervention, chef d’œuvre etc.). Tel était l’objectif de la journée nationale bac pro organisée par l’Unetp le 10 mai dernier au lycée Le Rebours à Paris qui s’est particulièrement centrée sur les trois nouvelles familles de métiers (de la relation client ; de la gestion administrative, du transport, de la logistique ; de la construction durable) entrant en vigueur en 2nde à la rentrée.

« Plus qu’une réforme, il s’agit d’une transformation profonde de nos fonctionnements, de nos modèles économiques. Nous passons d’un ensemble BEP/BAC Pro à un ensemble BAC Pro/BTS, d’un saucissonnage des diplômes à une logique de champs des métiers, de progressivité de la formation au plus près des bassins et de mixité des parcours et des publics », a souligné Jean-Louis Baudier, le président de l’Unetp devant 150 participants -chefs d’établissements, adjoints, enseignants.

Pour répondre à ces défis, « une flexibilité indispensable» doit se construire au sein des équipes, mais aussi du côté des rectorats. À ce titre, « il est hors de question de rentrer dans un système qui demanderait une réduction des capacités d’accueil pour pouvoir faire de la mixité », a prévenu Jean-Louis Baudier. Présents à la journée, les représentants de la DAF et de la DGESCO du ministère ont précisé que rien ne s’opposait à la mise en place de la mixité des publics dans les classes des établissements de l’enseignement catholique et à leur financement sous contrat « à partir du moment où il n’y a pas une majorité d’élèves en apprentissage ».

« Ces questions sont essentielles et on a besoin d’être accompagnés, observe Olivier Daudé, chef d’établissement d’un lycée pro à Vendôme (Loir-et-Cher) participant à la journée. Il en va de la pérennité de nos structures et surtout des plus petites au sein de ce grand mouvement. »

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