Publié le : 19 novembre 2025

Deuxième et troisième journées au Salon des maires 2025

Du 18 au 20 novembre 2025, l'Enseignement catholique est présent au Salon des maires. Trois jours d'échanges avec des acteurs et actrices du terrain, qui font vivre au quotidien les valeurs de l'Enseignement catholique sur tout le territoire. Un temps fort pour comprendre le rôle et la place de l'école catholique dans nos villes.

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Et retrouvez ci-dessous les replays des premières tables rondes!

Eduquer à l'égalité fille - garçon

 

Marie Caner-Chabran,
chef d'établissement de Saint-Louis de Gonzague-Franklin (Paris 16)

Florence Berthout,
maire du 5ème arrondissement de Paris

Le 7 octobre 2025, le Sénat publiait un rapport intitulé XX = XY, féminiser les sciences, dynamiser la société. Le rapport fait un état des lieux des inégalités filles-garçons à chaque étape du parcours : école primaire, secondaire, enseignement supérieur, en s’intéressant particulièrement aux filières des sciences, technologies, ingénierie, mathématiques où les femmes sont fortement minoritaires. Une sous-représentation qui trouve son origine dès l’école primaire.
C’est ce qu’affirme Florence Berthout, maire du 5ᵉ arrondissement de Paris, réunie autour de cette première table ronde du 20 novembre aux côtés de Marie Caner-Chabran, cheffe d’établissement adjointe de Saint-Louis de Gonzague. Cette dernière a présenté la démarche engagée dans son établissement qui lui a permis de recevoir le label ministériel "égalité fille-garçon" qui a commencé par une prise de conscience  : « Une grande enquête internationale, menée dans une cinquantaine de pays de l’OCDE, a révélé qu’en maternelle, les filles sont en moyenne meilleures que les garçons. Puis, à partir du CP, un basculement se produit : les performances des filles ralentissent ou décrochent. Cela laisse penser que des éléments liés à la manière d’enseigner, aux stéréotypes et aux attentes différenciées participent à l’apparition très précoce d’un syndrome d’imposture plus marqué chez les filles. »
Marie Caner-Chabran l’a également constaté dans son établissement. Avec la réforme du lycée, qui a transformé les séries du baccalauréat en spécialités, le nombre de filles choisissant d’étudier les maths ou d’en prendre l’option s’était réduit très fortement. Elle s’est interrogée : à capacités identiques, les filles ont une meilleure moyenne partout, sauf en mathématiques et en physique. Pourquoi ? Pour trouver des éléments de réponse, elle a lancé une analyse des bulletins trimestriels de l’ensemble des élèves, et le résultat a été édifiant : « les filles étaient félicitées pour leur sérieux, leur bon apprentissage des leçons ou encore leur travail, là où les garçons étaient constamment valorisés pour leurs performances ». Une posture qui encourage l’auto-censure des filles, « laissant sous-entendre que la compétition n’est pas pour elles », explique la cheffe d’établissement adjointe, pour qui la sous-représentation des filles dans les filières scientifiques est une réelle inégalité les empêchant « d’intégrer des professions à responsabilité et de prétendre à des rémunérations importantes, propres aux carrières scientifiques ».
À l’issue de ces découvertes, la cheffe d’établissement, portée par son équipe, sensibilise les enseignants et les encourage à observer leurs pratiques : qui interrogent-ils le plus en cours ? Comment notent-ils ? etc. Puis s’opèrent quelques changements : dans le règlement intérieur, « le code vestimentaire notamment, souvent sexiste et en défaveur des filles », les programmes EVARS qui intègrent la lutte contre les stéréotypes filles-garçons, la création de groupes de soutien non mixtes, l’intervention de modèles féminins, ou encore une meilleure gestion de l’espace dans la cour de récréation. « Nous avons limité le foot à un seul jour par semaine, par exemple, pour proposer d’autres jeux de ballon, plus inclusifs, les autres jours. Nous encourageons aussi les jeux de cartes, la musique ou autre, dans les foyers, pour favoriser la rencontre entre filles et garçons », résume Marie Caner-Chabran.
Pour Florence Berthout, l’aménagement des cours de récréation est un enjeu essentiel, qui peut se faire « intelligemment » en végétalisant et en créant des lieux de vie qui obligent à repenser entièrement l’espace. « On laisse bien sûr une place aux activités sportives, mais on introduit aussi des éléments qui bousculent les usages établis : par exemple, installer un tipi en roseaux au centre de la cour, disséminer de petites agoras ici et là. Et le résultat est frappant : des garçons qui ne s’asseyaient jamais se mettent à le faire spontanément pour jouer, discuter… et la monopolisation de l’espace par les garçons diminue. » Des aménagements qui favorisent la mixité et, plus largement, qui luttent contre le réchauffement climatique. Pour la maire du 5ᵉ arrondissement, la baisse démographique peut aussi permettre de transformer certaines salles vacantes en espaces dédiés à la protection des élèves, notamment dans le cadre de la lutte contre le harcèlement.

Accompagner les élèves les plus fragiles

 

·Joséphine RIBAUD,
chef d'établissement de l'école St Joseph de La Trinité-Port Houët et du RPI Mohon/St Malo les Trois Fontaines

Delphine ROUXEL,
chef d'établissement du collège Sainte Anne
de La Trinité-Port Houët et du collège de Josselin

Raphaelle GUILLAUME, enseignante spécialisée
du bassin de La Trinité-Port Houët

Michel Philippe, maire de La Trinité-Port Houët

En 2012, l’association de lutte contre la pauvreté, ATD quart monde, publiait une enquête qui indiquait qu’un quart des élèves de Segpa venaient de milieux sociaux défavorisés. Des résultats que les équipes d’un regroupement de trois petites écoles rurales autour du collège de La Trinité Porhoet, dans un environnement rural, isolé et très modeste, ont rapproché des faibles performances de leurs élèves aux premières évaluations nationales : « En CM2, beaucoup de nos familles refusent des affectations en Segpa ou en Ulis, nos familles ne pouvant pas se permettre d’envoyer leurs enfants au collège à une trentaine de kilomètres. On les accueillent donc sans dispositif et sans l’appui de pôles médico-sociaux ni les moyens renforcés dont bénéficient les écoles publiques de notre secteur, toutes classées Rep+ » expliquent Delphine ROUXEL et Joséphine RIBAUD, chef d'établissement respectives du collège Ste Anne de La Trinité Porhoet et du regroupement d’écoles (St Joseph à La Trinité Porhoet et RPI Mohon/St Malo les 3 fontaines)

C’est Raphaelle GUILLAUME, enseignante spécialisée, intervenant dans six écoles de ce bassin qui s’est rapprochée la première d’ATD pour mieux comprendre les mécanismes de ce déterminisme social et y adapter son accompagnement via son programme CIPES « Choisir l’inclusion pour éviter la ségrégation » expliquent

Depuis, les trois écoles et leur collège de référence se sont engagés dans de nombreuses actions et propositions de formation conduites par ATD, jusqu’à une recherche action commencée en 2020 et dont les résultats seront remis au ministère de l’Éducation le 24 janvier prochain. « AU plan pédagogique, les enseignants du primaire et du secondaire travaillent ensemble pour préparer la transition des écoliers vers le collège  et ont beaucoup exploré les intelligences multiples » détaille Raphaelle Guillaume.

Mais c’est aussi le hors scolaire qui a été travaillé, notamment à travers le lien aux famille : aide pour remplir les dossier MDPH, propositions de réunions moins formelles, rappels répétés des rendez-vous parent-prof, mise en place d’un système de ramassage scolaire pour permettre aux familles en difficulté de mobilité d’assister aux portes ouvertes du collège…

« Tout ce travail a permis aux équipes et aux élus de mieux mesurer l’entendue insoupçonné de la précarité dans nos village » salue le maire, Michel Philippe, maire de La Trinité-Port Houët soutien reconnaissant de l’expérience conduite avec ATD.

Un projet pédagogique au service du patrimoine

  • Christine Mariotti, chef d'établissement de Saint-Coeur de Beaune
  • Carole Thibert, adjointe de direction en charge du club Unesco de de Saint-Coeur de Beaune
  • Alain Suguenot, Maire de Beaune et ancien député.
  • Catherine Louis, vice-Présidente du Conseil départemental de la Côte d’Or.

« En Bourgogne, quand on parle d'un Climat, on ne lève pas les yeux au ciel, on les baisse sur la terre. » Quand le Maire de Beaune, Alain Suguenot, cite Bernard Pivot pour expliquer la dénomination des parcelles du vignoble bourguignon, ce n’est pas sans une pointe de fierté. A sa droite, Christine Marriotti, chef d’établissement du Sacré-cœur de Beaune, et son adjointe, Carole Thibert, sont animées par le même sentiment. Leur établissement, membre des Réseaux des écoles associés de l’Unesco, a encadré la réalisation d’un film par les élèves qui met en avant le patrimoine bourguignon. Les trois invités sont réunis autour d’une table-ronde au côté de Catherine Louis, vice-présidente du Conseil départemental de la Côte-d’Or, illustrant la façon dont l'enseignement catholique à travers ses projets est lui aussi, acteur du territoire. Pour le maire de Beaune, le film réalisé par les élèves du Sacré-Coeur, intitulé Patrimoine et biodiversité au cœur de la Bourgogne, est un bel écho aux dix ans de l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial. 

«Ce film qui n'a rien à envier à ceux des grands réalisateurs, aété bénéfique pour la Ville. Il contient un message fort des jeunes générations pour leurs aînés.  J’ai été impressionné par les élèves et l’écoute que leur ont réservé les vignerons et maraîchers. L’idée de ce film semblait tellement naturelle, qu’il y aurait eu un manque s'il n’avait pas existé », salue Alain Suguenot. Même son de cloche du côté, de Catherine Louis qui, encourageant les enseignantes à présenter le film aux Trophées génération et collège 21, témoigne de l’engagement des jeunes du département de la Côté d’Or pour les questions climatiques : « Nous avons lancé une grande enquête auprès des jeunes du département, et en tête de leurs préoccupations sont ressorties le développement durable et l’environnement dans sa globalité ».

Le projet de ce film a démarré par une question, lancée par un élève de CM1, éco-délégué, à Carole Thibert « Madame, est-ce que les Climats en Bourgogne sont en danger ? ». Ce même élève a ensuite eu l’idée du film. La cheffe d’établissement, Christine Mariotti se rappelle : « Quand Carole m’a dit « on fait un film », j’ai d’abord été réticente, la question du financement allait être compliquée…et c’est finalement l’audace des enfants qui m’a portée et m’a permis de trouver des subventions. »

Durant trois ans, les élèves éco-délégués de l’ensemble scolaire Sacré-cœur ont écrit, puis tourné le film, en dehors du temps de cours, avec une motivation inépuisable. « On tournait les mercredis et samedis matins, se rappelle Carole Thibert, les plus grands ont pris en charge les plus jeunes. Les élèves ont pris conscience de toutes les actions à mener pour la préservation de l’environnement. A travers ce film, il y a eu la volonté d’aborder l’impact du changement climatique sur les Climats, mais pas que…ils ont également voulu aborder les questions de biodiversité ou de cultures maraichères ou céréalières ». Aujourd’hui, l’enjeu est de travailler sur la diffusion du film et son livret pédagogique, pour que l’idée dépasse les frontières de la Bourgogne.

"Il n'y a pas à faire de distinction entre élèves du public et du privé"

 

Florence Portelli,
Vice-présidente de la Région Ile-de-France
en charge de la commission culture
Vice-présidente de l'AMF
Maire de Taverny (95)

En tant que maire et mère, Florence Portelli, vice présidente de la Région Ile de France et de l'AMF, estime que l’éducation devrait être la première préoccupation politique … et que tous les enfants, élèves du public comme du privé,  doivent être traités équitablement.

Pourquoi? "Dans certains territoires, surtout ruraux, il n’y aurait pas d’offre d’enseignement sans l’Enseignement catholique. Heureusement qu’il est là pour pallier ce manque. Ailleurs, il vient compléter une proposition éducative par son projet spécifique.", salue-t-elle.

Si la Région Ile de France traite équitablement les lycées publics et de ’Enseignement catholique , elle se le voit reprocher amèrement, déplore l'élue: " Faire des dinctinction entre les élèves du privé et du public, c'est faire perdurer une idéologie d’un autre âge! L'équité de traitement, c’est pourtant un droit, notamment sur le forfait externat. C’est aussi une forme d'obligation morale : les aides sociales, l’appui à la sécurisation des établissements et à leur accessibilité doivent être les mêmes pour tous les enfants !"

La Région Ile de France a réalisé dernièrement qu’il y avait eu un retard dans sa revalorisation et décidé de réattribuer 12 millions d’euros aux établissements de l’Enseignement catholique: "Mais cela a suscité une bronca, au motif que nous aidions l’école des riches… alors que l’Enseignement catholique pratique largement une modulation de ses tarifs, en fonction des quotients familiaux", raconte Florence Portelli.

L'élue fustige par aileurs "une tentative de vassalisation des collectivités locales :  leur autonomie est un leurre depuis qu’on les a privées de recettes fiscales alors que les nombreux transferts de charge de ces dernières années n’ont pas été compensés..."

Un sous-financement chronique

 

Pierre-Vincent GUÉRET,
président de la Fédération nationale des Ogec

C’est un Pierre-Vincent Gueret inquiet qui démarre cette deuxième journée de table-ronde au Salon des maires 2025. Le président de la Fédération des Ogec ne cache pas son désarroi face aux nombreux écarts, qu’il qualifie d’« inexplicables », de financement des forfaits communaux, départementaux et régionaux sur l’ensemble des territoires. « En fonction de l’endroit où vous résidez en France, vos enfants ont 3 fois moins de moyens quand ils sont collégiens, 2,8 fois quand ils sont lycéens et entre 1 et 30 fois moins de moyens selon les communes. Donc ça choque un petit peu le principe d’égalité devant la loi et d’égalité devant l’impôt qui s’applique à nous ». Un manquement que Pierre-Vincent Guéret attribue, non à pas à une inflexion politique - qui serait normale puisqu’elle correspondrait à un engagement politique et au vote des citoyens – mais plutôt à une opacité ou une « erreur fondamentale ». « La loi actuelle n’est pas respectée, c’est ce qui me pose souci » fustige le président de la Fnogec qui rappelle que le forfait est une dépense obligatoire pour les communes. Il reproche également l’incohérence du droit français qui interdit la subvention d’investissement des municipalités pour le maintien d’une école, alors qu’elles peuvent financer un EHPAD ou un service d’aide à domicile de statut similaire à celui de l’Enseignement catholique.

Au sujet de l’indice de position sociale, souvent repris par les détracteurs de l’Enseignement privé sous-contrat pour dénoncer le manque de mixité sociale, Pierre-Vincent Guéret interroge la fiabilité de cette donnée - indiquée au bon vouloir des parents, sans vérification ultérieure -, pourtant souvent utilisée pour tirer sur l'Enseignement catholique.

Comme un écho au mot confiance, mis en avant à plusieurs reprises hier par Guillaume Prévost, Pierre-Vincent Guéret y ajoute le mot responsabilité, en réponse aux nombreux abus survenus dans les établissements catholiques. Dans une lettre ouverte aux administrateurs des Ogec, il appelle à la vigilance de chacun. « On ne peut pas être tolérant avec des criminels, on les sort et on fait ça dignement. En espérant que la société s’empare du sujet car on sait que ces mêmes révélations arrivent partout ailleurs ».

 

Notre priorité actuelle: la prévention des violences et l'accompagnement des familles qui y sont confrontées

Hélène Laubignat, présidente de l'Apel

« Le rôle d’écoute et d’accompagnement des familles par l’Apel englobe bien sûr les situations d’abus et de violences en milieu scolaire dont nous faisons, comme l’ensemble de l’Enseignement catholique, notre priorité actuelle.
Nous avons lancé une campagne d’affichage « Parle on te croit, parle on te protège », nous formons les parents à la détection de ssignaux faibles de ces situations et le 28 novembre prochain, nous organisons un petit déjeuner-débat au Sénat sur cette question.

(...)

Mais associer les familles à la vie des établissements de l'Enseignement catholique, c'est notre ADN et cela s'exprime bien évidememnt dans tous les domaines.

Par exemple celui de l'orientation, sujet très anxiogène surlequel nous proposition régulièrement des Webinaires, très suivis."

 

Des écoles rurales et solidaires

Anne Coffinier, Présidente-fondatrice de Créer son école

 

« Il y a un drame silencieux c’est celui de l’école publique, de village, qu’on assassine. Les raisons sont technocratiques, on nous parle de rationalité budgétaire. (…) A la rentrée 2025, l’Etat a fermé 2 600 classes. C’est 120 000 enfants qui sont concernés dans le primaire et le double dans le secondaire. Il y a un réel enjeu de faire vivre le territoire, si l’on ne veut pas de grandes villes surpeuplées et d’un vide intersidéral ailleurs, il faut continuer à faire vivre les villes. Les déserts d’écoles ne sont pas une fatalité. C’est pour cela que nous avons appelé notre projets écoles rurales et solidaires, car il y a une logique de lien social, encore plus en ruralité. »

On dit souvent des écoles hors-contrat qu’elles n’entretiennent pas de lien avec l’éducation nationale. C’est complètement faux. De toutes les écoles, ce sont surement les plus inspectées – cela est prévu par la loi et nous devons respecter le socle commun de connaissances et de savoirs fondamentaux. Les inspections se font sur l’école dans sa globalité et pas uniquement à travers un professeur, comme c’est le cas dans l’éducation nationale, cela apporte bien plus de garanties que d’autres écoles ».

Sauver l'Ecole

Joachim Le Floch-Imad

Essayiste, auteur de
Main basse sur l’Éducation nationale : enquête sur un suicide assisté, éditions du cerf, 2025

 

Ce que fustige Joachim Le Floch-Imad, « c’est l’impuissance du politique consentie et même fabriquée par la toute-puissance du techno-système. La valse des ministres sans visions et des orientations idéologiques empêchent de fixer un cap pour l’école qui a besoin de temps long.

Ses préconisations : « Des rotations stratégiques aux postes clés des ministères » en cas d’alternance, de manière à ce que la fonction publique respecte mieux son devoir de neutralité et de loyauté. « Un dégraissage indispensable d’un système où 20% des dépenses sont consacrées à des personnels non enseignants ». « Un recentrage de l’école sur sa mission d’instruction et la revalorisation des profs. »

Si beaucoup d’acteurs en prennent pour leurs grades, Joachim Le Floch-Imad cible particulièrement l’extrême gauche qui fait de l’école catholique un bouc émissaire des difficultés du système scolaire et qui joue aux apprentis sorciers en voulant rallumer la guerre scolaire, quitte à instrumentaliser Bétharram pour cela.

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