Mis à jour le : 20 décembre 2024 / Publié le : 19 décembre 2024

Solidarité avec Mayotte

Photo Istock / Crédit deberarr
Photo Istock / Crédit deberarr

Quelques jours après le passage du cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte, le bilan humain et matériel est dramatique. Le Sgec tient à affirmer son soutien aux nombreuses victimes. Parmi elles, enseignants et élèves de deux établissements catholiques, portés par la Fondation des Apprentis d’Auteuil.

Le cyclone Chido qui a frappé Mayotte le 14 décembre a plongé l'île dans un paysage chaotique. Un bilan humain temporaire de 22 morts, des habitations détruites difficultés d’accès à l’eau potable, toitures arrachées… Parmi les sinistrés, deux établissements catholiques associés à l'Etat par contrat.

Le premier est un lycée d’enseignement adapté, géré avec la Fondation des Apprentis d’Auteuil qui compte 215 élèves. « Le deuxième étage du bâtiment a été détruit. Les ordinateurs ont volé, il y a de l’eau partout et les fenêtres sont cassées », commente Philippe Brault, directeur diocésain de la Réunion. Si les 25 enseignants de l’établissement situé à Mamoudzou, sont sains et saufs, leurs habitations ont en revanche été lourdement impactées par le passage du cyclone. « Sur place, les gens n’ont pas le moral, ils sont abasourdis par l’ampleur de la catastrophe et ne savent même pas par quel bout prendre les choses » poursuit Philippe Brault.

Le deuxième établissement, toujours situé dans la capitale, était une école maternelle, ouverte en août 2024 que le cyclone a pratiquement rasée. Un internat pour jeunes filles a également été touché. « Aujourd’hui, on est incapable de dire si nos établissements vont pouvoir rouvrir à la rentrée, prévue mi-janvier. La plupart des locaux sont devenus des lieux d’hébergement d’urgence » précise le Directeur Diocésain de La Réunion.

De son côté, Gwenola Coulange, la directrice de la Fondation d’Apprentis d’Auteuil à Mayotte, exprimait mercredi 18 décembre son inquiétude au micro de Franceinfo : « On craint pour nos salariés, on craint pour nos jeunes, on vit une situation dramatique ». Sur les 220 membres du personnel, seuls 70 ont pu être contactés par la Fondation. Idem pour les 4 500 jeunes accompagnés par Apprentis d’Auteuil, dont une majorité vivait dans les bidonvilles : « on a une infime, mais vraiment infime partie, avec qui on a pu entrer en contact ».

La Fondation des Apprentis d’Auteuil a lancé un appel à dons pour répondre à l’urgence : mise en sécurité des jeunes, recensement des dégâts sur les bâtiments, accès à l’eau potable….

 

 

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