Mis à jour le : 6 janvier 2017 / Publié le : 6 janvier 2017

Enseigner à l’étranger

Stéphanie Gallet reçoit Louis -Marie Piron , délégué de l'Enseignement catholique aux affaires internationales pour passer en revue les possibilités de départ à l'étranger dans l'enseignement catholique.

« Pour aller enseigner à l’étranger, il n’existe pas de systèmes ou d’organisations toutes faites comme cela peut exister pour une mutation dans le territoire national. Mais il existe plein de possibilités, que ce soit à travers les congrégations, à travers des réseaux comme ceux de la délégation catholique pour la coopération, que ce soit par le biais de l’agence pour l’enseignement du français à l’étranger ou par le biais de contacts que tel ou tel peut avoir ou que nous pouvons avoir à l’étranger. Les situations sont très multiples mais il n’y a rien de standardisé. Ça s’accompagne au cas par cas car c’est une décision importante qui est lourde, qui engage le côté professionnel mais aussi le côté familial et personnel, la décision doit se construire progressivement et au cas par cas.

« Lors des journées de formation, on présente les différents réseaux qui existent pour partir enseigner à l’étranger et surtout on les aide à commencer à réfléchir à la construction du projet. Comment on passe de l’idée au projet, du rêve à une réalité qui prend en compte tous les aspects : dimension personnelle et professionnelle. Comment on gère aussi les freins. La réticence de la famille, par exemple, quand on part à l’étranger cela peut inquiéter la famille proche, il faut gérer cela. Comment on gère la confrontation à l’interculturelle. Comment on se projette avec les schémas éducatifs que l’on a ici et qui sont différents dans le pays dans lequel on va arriver. Quand on est à l’étranger, c’est nous qui sommes l’étranger, c’est aussi une posture qu’il faut arriver à accepter. Il y a aussi toute la question de l’équilibre personnel qui est une question très importante. Si on part pour régler un problème personnel, souvent on ne fait que l’accentuer et on ne le règle pas du tout. La journée se termine en abordant les questions réglementaires. Des aspects spécifiques liés aux enseignants de l’enseignement catholique pour qu’ils puissent se mettre en disponibilités, retrouver leur poste en rentrant sans perdre les avantages liés à l’ancienneté, à la retraite… ».

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