Mardi 2 avril, la commission éducation de l’Assemblée nationale a rendu les conclusions d’une mission menée par les députés Paul Vannier (LFI-Nupes, Val-d’Oise) et Christopher Weissberg (Renaissance), sur le financement public des établissements scolaires privés. « Un rapport parlementaire à charge, vu la façon dont a été posé le problème», avait prédit Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, le 27 mars dernier. Ce jour là, il avait convié la presse, afin de répondre, avec son équipe, dont Nathalie Tretiakow et Yann Diraison, ses adjoints, aux accusations dont il est la cible et dénoncer « les fantasmes autour de financements opaques, alors que beaucoup de ses établissements sont très fragiles.»
En octobre 2022, la publication d’indicateurs de l’éducation nationale a montré que l’écart social se creuse entre les familles du privé et du public. L’enseignement catholique a entrepris des efforts pour rester ouvert à tous. À quelques jours de la parution d’un rapport parlementaire, La Croix reprend les principaux reproches à ce sujet pour mieux cerner la réalité.
Alors que la guerre entre le public et le privé est relancée, « le Nouvel Obs » a réuni le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme, et Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Education nationale, qui vient de sortir un livre sur le sujet (« le Ghetto scolaire », coécrit avec le sociologue François Dubet et publié au Seuil). Pour un débat sur la mixité sociale et scolaire.
Pour mettre en œuvre le protocole d’accord sur la mixité sociale et scolaire des établissements catholiques, signé en mai dernier avec le ministère de l’Éducation nationale, les deuxièmes Rencontres nationales ont étudié deux moyens d’action : la modulation des contributions financières des familles et la création ou la délocalisation d’établissements.
Le président Emmanuel Macron a annoncé un grand chambardement à venir sur la formation initiale des enseignants. Une licence spécifique sera proposée aux étudiants se destinant au professorat des écoles et les concours de recrutement interviendront, pour tous, à bac + 3.
Partisan de la différenciation pédagogique, l’Enseignement catholique est plus réservé sur la systématisation des groupes de niveau au collège, les recherches ayant montré l’importance de la mixité pour apprendre. La mise en œuvre de groupes de besoins temporaires et ajustés aux élèves et à la progression semble plus propice. Contrairement au public, il n’a pas reçu de moyens complémentaires pour les mettre en œuvre, hormis les 370 postes relatifs à la suppression de la 26e heure d’accompagnement personnalisé. Ces derniers seront redéployés, au sein des académies, vers les établissements qui ont le plus d’élèves en difficulté.
Faute de moyens, la mise en place des groupes de niveau en 6è et 5è sera difficile dans certains collèges. Mais au-delà des problèmes d’organisation, les participants à la journée nationale sur le Choc des Savoirs, organisée par le Sgec le 22 mars dernier à Montrouge (92), se sont aussi interrogés sur leurs dimensions pédagogiques et éthiques. Un Webinaire prolongera la réflexion le 6 mai prochain à 17h30.
Précisions sur la cyberattaque qui a visé des établissements scolaires publics et privés, fin mars, avec diffusion de de messages à caractère terroriste, sur les espaces numériques des établissements. Et conseils pour les prévenir.
En attendant la sortie, sous quinzaine, du prochain magazine Enseignement catholique Actualités, accompagné d'un hors-série dédié à la santé et au bien-être des jeunes, retrouvez le numéro 419 et son hors-série sur les chiffres clés.
N'oubliez pas de venir vous inspirer de la créativité pédagogique mise à l'honneur sur la plateforme des initiatives! Avec de nouveaux focus, notamment sur l'outil d'aide à l'orientation élaboré par la direction diocésaine de Nouvelle Calédonie et disponible au téléchargement sur son site.